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LE BLOG DE COLETTE VILLEPARISIS sympathisante FRONT DE GAUCHE
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28 mars 2014

Jean Luc Mélenchon - Tableau comparatif FDG/FN - suivre les commentaires fure à mesure

Infographie-Résultats-Municipales-2014-v06-01

 



 

   

 

24mar 14

Drôles d’heures que les jours et nuits d’élections dans la vie d’un militant politique. Ici, je navigue entre des mines épuisées. Au siège du parti de Gauche, les équipes de militants ont travaillé toute la nuit. Les derniers sont partis à quatre heures et demi du matin. Ce matin, certains ont vraiment très peu dormi. Mais, dès huit heures, arrivaient ceux qui reprenaient et ceux qui venaient faire la relève. Rappelons-le : ce sont des bénévoles de tous âges et ce sont les premières élections municipales auxquelles participe notre parti. Collecter les résultats, valider les logiciels préparés, reclasser toute l’info politiquement, c’est absolument nouveau pour nous. Mais dans ce domaine comme dans les autres, l’autonomie est la règle et le choix. Ne rien devoir aux autres : indépendance et souveraineté dans la disposition des outils comme dans leur usage.

Je ne me suis pas ménagé non plus ces dernières heures, je l’avoue.

Je publie ces lignes comme un vaccin contre la morosité pour ceux qui ont abusé des médias hier, croyant y apprendre quelque chose d’utile. En vérité, ils auront tout juste consommé un potage préparé de longue main et tout juste servi tiède. Il s’agissait de la fameuse soupe au Front national et d’un breuvage médiatique un peu routinier mais qui reste le régal des fainéants et des gros malins. Certains médias ne travaillent plus du tout : ils reprennent purement et simplement les canevas du Front national. Je crois que c’est l’avenir. Déjà, les partis fournissent très souvent aux télés les images qu’elles diffusent. On va tout doucement vers la fourniture du contenu des prompteurs. Marine Le Pen y est arrivé. Chapeau !

Voyons l’essentiel. L’abstention massive et la violence du recul des listes conduites par le PS sont spectaculaires. Le lepénisme médiatique est lui aussi spectaculaire depuis 20 heures dimanche soir. Comme d’habitude, au mépris des faits et d’une information un tant soit peu équilibré, « le Monde » réalise un formidable service après-vente pour les listes d’extrême droite.

Même bref, ce post va donc vous secouer sévèrement. A consommer lentement, ça décoiffe ! C’est le post du « pas vu à la télé ».

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21mar 14

Un, deux, trois : soleil !

Ce billet a été lu 22 050 fois.

Au cours des neuf derniers jours, je n'aurai passé que deux nuits chez moi. Le reste du temps, j'ai couru le pays. J'y ai trouvé pire que ce que je croyais. Misère et résignation sont partout répandues jusque dans les catégories sociales qu'on croyait les moins exposées jusque-là. Il y a parfois même davantage de détresse dans les copropriétés que dans certains HLM. Je ne sais comment tout cela tournera. Je vois bien quelle colère froide pousse à l'abstention. Et je vois bien aussi combien celle-ci ferait l'affaire du système. Car le plus probable est que ceux qui veulent se déplacer le fassent pour y exprimer une opinion forte qui rende compte de la détresse morale et matérielle subie par l'immense majorité de notre peuple. Les puissants et les importants, surtout ceux qui sont déjà en place, aimeraient croire que les gens se déplaceront pour leur prouver de l'affection. Mais ils ont aussi terriblement peur du contraire ! Ils ont raison. Ça branle dans le manche.

Comme je dois boucler ce post pour qu'il puisse être installé avant l'interdiction de publier quoi que ce soit de nouveau, j'ai décidé de m'en tenir à une seule et unique protestation. Celle que je veux formuler contre la maltraitance médiatique, le mépris et l'étouffement auquel nous avons été condamné tout au long de cette prétendue « campagne municipale ». Je dis « prétendue » parce que j'ai observé dans tout le pays à quel point nous étions seuls à mettre en scène des débats qui certes portaient sur des questions locales, mais les incluaient toutes dans une dimension générale et un point de vue politique large. Les satrapes solfériniens sortant se sont contentés d'éviter la contradiction, de refuser les débats, d'esquiver toute mise en cause d'un lien entre le programme qu'ils ont présenté et les restrictions budgétaires de dotations financières de l'État, qu'ils connaissent parfaitement bien et dont ils n'ont soufflé mot. Pendant des mois, nous n'avons eu droit sur la scène médiatique qu'à la présentation de matchs entre les personnes, et, de façon bien plus irresponsable, à la présentation sensationnaliste de la percée annoncée du Front national, promue, espérée, on ne sait plus, par la sphère médiatique fonctionnant en boucle. Selon les règles du panurgisme qui a déjà fait tant de mal à la crédibilité de la profession audiovisuelle autant qu'écrite. Ici, je pointe, à partir des statistiques données par le CSA lui-même, l'étendue des dégâts aussi bien pour ce qui est de notre étouffement qu'en ce qui concerne la promotion systématique du lepénisme municipal. Mis en cause par le journal « Le Monde » parce que j'ai pointé sa contribution militante au lepénisme médiatique, je me dois de préciser, chiffres à l'appui, mon propos. À mes yeux, « Le Monde » est le vaisseau amiral du lepénisme médiatique. C'est ce journal qui a mis en scène le thème de la dédiabolisation de Marine Le Pen, qui l’a accompagné par une iconographie flatteuse, et l'a prolongé par une insistance à « traiter le sujet » qui a toutes les allures d'une tentative de prophétie auto-réalisatrice.

Dans cette longue bataille, nous avons atteint notre premier objectif : présenter des listes autonomes du Parti socialiste dans un maximum de communes. Au total, nous faisons légèrement mieux que le Front national si l'on croit les chiffres annoncés par le journal « Le Monde ». Nous avons atteint notre second objectif : réaliser un maximum d'accords « d'opposition de gauche » avec Europe écologie-les Verts. Cela n'apparaîtra pas dans les statistiques, car ces listes seront classées tantôt « divers gauche » tantôt attribuées aux seuls Verts ou au seul PG selon les nomenclatures du bidouilleur Manuel Valls. Dans de nombreuses communes, nous nous trouvons unis au NPA. De la sorte, parfois, nous sommes tous ensemble : le Front de Gauche uni, Europe écologie-les Verts et le NPA ! Notre échec est bien connu : les sections locales du PCF ont quitté le Front de Gauche dans la moitié des villes de 20 000 habitants pour se placer sous direction socialiste. Cela rend notre campagne nationale et les objectifs atteints illisibles. Partout, c'est cette « division » qui a retenu l'attention des commentateurs médiatiques locaux. Au niveau national, elle a permis à Manuel Valls de ne placer en liste « Front de Gauche » que celles qui auront reçu l'investiture conjointe du PCF et du PG. Nous serons donc mécaniquement réduits de plus de moitié dans le résultat. Pour autant, un magnifique et gigantesque effort a été accompli, des équipes locales se sont constituées et enracinées et, si ici et là la détestation mutuelle a pu faire d'incroyables dégâts, je reste sur l'impression que, partout ailleurs, non seulement la fraternité a augmenté, mais que de nouvelles solidarités très profondes se sont créées entre ceux qui se sont découverts dans cette circonstance. À tous, j'adresse un amical et respectueux salut. Nous ne nous sommes pas ménagés. La tâche était rude. Peu importent les clameurs, les lazzis et les mépris dont ont cru nous accabler les puissants qui croient encore tenir la situation en main. « Un, deux, trois. Soleil ! ». Comme dans ce jeu si éducatif, sans que les importants aient vu, sans qu'ils veuillent le voir, nous avons avancé, tellement avancé !

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16 novembre 2014

Manif du 15 novembre 2014 - contre l'autérité - Au total, "100 000 personnes" étaient dans la rue en France,

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A l'appel du collectif "Alternative A l'Austérité" (3A), une grande diversité politique syndicale et associative : Jean-Luc Mélenchon (PG),Pierre Laurent (PCF, Marie-George Buffet (PCF), Olivier Besancenot (NPA), Isabelle Attard (Nouvelle Donne), Clémentine Autain (Ensemble) ou Liem Hoang-Ngoc, ex-député européen PS, Gauche unitaire, EELV, CGT, Solidaires, FO, ou FSU etc.....

http://www.francetvinfo.fr/politique/des-milliers-de-personnes-manifestent-dans-toute-la-france-contre-l-austerite-valls_745621.html#xtor=EPR-2-[newsletterquotidienne]-20141116-[lestitres-coldroite/titre4]

 

 

 

 

17 septembre 2012

TOUS LES CONTACTS - site de la campagne unitaire - collectifs locaux - tracts - affiches - lettre aux députés -

 

Chères amies, chers amis,

 

En imposant l’austérité à marche forcée, le nouveau Traité budgétaire (soumis à ratification début octobre au Parlement) menace de plonger davantage l’Europe dans la crise économique, sociale et environnementale.

 

C’est pourquoi le Collectif pour un audit citoyen et de nombreuses organisations associatives, syndicales, politiques ont décidé de lancer ensemble une campagne unitaire : « pour une Europe solidaire, NON au Traité d’austérité » (déclaration ci-jointe).

 

Une pétition unitaire est déjà disponible, à signer et diffuser massivement :
http://www.avaaz.org/fr/petition/NON_a_lausterite_perpetuelle_en_Europe_3/

 

Et ce n’est qu’un début ! Vous pouvez vous mobiliser :

 

  • En participant à la grande manifestation unitaire à Paris, le 30 septembre à 13h30, au départ de Nation.

 

Les collectifs locaux d’audit citoyen participent à l’organisation de transports et de bus pour la manifestation unitaire (consulter la liste des collectifs locaux). N’hésitez pas à vous renseigner en contactant l’adresse contact@stopausterite.org. Une cartographie est prévue pour faciliter la diffusion de l’information.

 

Plus d’information à suivre sur le site de l’audit citoyen et le site de campagne unitaire : http://stopausterite.org

 

  • En interpellant directement vos députés

 

Deux possibilités complémentaires : au niveau individuel, envoyer un mél et dans le cadre d’un collectif local, rédiger une lettre papier avec demande de RDV auprès des parlementaires de votre circonscription.

 

Vous pouvez inciter vos amis, collègues, proches à faire de même. Toutes les informations sont ici : http://www.audit-citoyen.org/?p=2973

 

  • En organisant des réunions publiques et en diffusant du matériel militant.

 

Si vous souhaitez organiser une réunion publique, vous pouvez envoyer un mail à nikolaz@audit-citoyen.org pour les demandes d’intervenants, et materiel-militant@audit-citoyen.org pour les demandes de matériels (tracts, 4P, affiches…).

 

Vous pouvez notamment commander l’affiche et le tract (recto et verso) de la manifestation.

 

D’autres initiatives locales et nationales sont à suivre courant septembre et octobre. Restez informés en vous connectant sur le site de l’audit citoyen et celui de la campagne unitaire !

 

Solidairement,

L’équipe de campagne Pacte budgétaire

 

Et ces petits dessins

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14 novembre 2012

JEAN LUC MELENCHON- Interview Jean-Luc Mélenchon - « La confrontation sociale semble inéluctable »La Riposte, journal communiste

Interview de Jean-Luc Mélenchon - « La confrontation sociale semble inéluctable »

La Riposte, journal communiste

mardi 13 novembre 2012

La Riposte  : Quel jugement portes-tu sur les six premiers mois du gouvernement Ayrault ?

Jean-Luc Mélenchon  : Faute d’un meilleur terme, je nomme « sociale libérale » la politique de ces six premiers mois du gouvernement Ayrault. C’est celle de tout le Parti Socialiste Européen depuis Blair. Elle a conduit à l’effondrement et la capitulation sans condition de Papandréou en Grèce, premier ministre et président de l’Internationale socialiste. Cette ligne, c’est celle de François Hollande depuis les années 80, comme je l’ai montré dans mon livre Enquête de gauche. Entre le ralliement au traité Sarkozy-Merkel, le budget d’austérité, le plan Gallois, le nouveau pouvoir a mis six mois pour faire un « coming out » – dans la filiation du parti démocrate américain ou italien – qui rompt publiquement avec toutes les traditions de la gauche en France. Le Front de Gauche a bien fait de rester autonome. Ses parlementaires n’ont pas voté la confiance au gouvernement. Notre groupe a voté contre le budget de la sécurité sociale à l’Assemblée. Selon moi, il devrait en faire autant sur le budget de l’Etat.

Mais le nouveau pouvoir pose un grave problème : il détériore le rapport de force social. La victoire contre Sarkozy a été finalement très courte. Un pouvoir de gauche aurait donc dû proposer rapidement des mesures populaires profondes pour élargir sa base sociale et entrainer la société. Le devoir d’un gouvernement de gauche nouvellement élu est de créer le rapport de force avec le patronat. Au lieu de cela, Hollande et Ayrault repoussent les quelques réformes promises. Ils refusent d’amnistier les syndicalistes qui ont résisté contre la droite et ont été condamnés. Et ils traitent par le mépris et le sectarisme le Front de Gauche. Ils organisent ainsi la démobilisation de ceux qui ont permis de battre la droite. En même temps sur l’austérité, la « compétitivité » et maintenant les 35 heures, Hollande et Ayrault valident le discours du patronat. Le rapport de force se dégrade donc vertigineusement. A chaque fois, le MEDEF s’engouffre dans la brèche. Hollande et Ayrault mettent la gauche et les salariés en grand danger.

LR  : Le MEDEF fait pression pour un allègement massif des « charges patronales ». Il prétend que cela créerait des emplois. Qu’en dis-tu ?

JLM  : Le MEDEF avance ses pions car il sent que le gouvernement est faible. Mais ne nous laissons pas intoxiquer par les mots. Ce que le MEDEF appelle des « charges » est en fait des cotisations, c’est-à-dire une partie du salaire. Et le travail humain n’est pas un « coût » : il a un prix. Ce prix intègre la santé, l’éducation, la protection du travailleur contre le chômage ou la vieillesse. Surtout le travail est la seule source de richesse de la société ! Les chiffres plaident pour nous. Depuis dix ans, les exonérations de cotisations sociales ont déjà coûté 215 milliards d’euros. Et le chômage n’a cessé d’augmenter. C’est la preuve que le problème de l’économie française n’est pas le prix du travail. Le problème, c’est le coût du capital. Les entreprises dépensent deux fois plus en intérêts et en dividendes qu’en cotisations sociales patronales  ! La ponction des profits dans la richesse du pays a triplé depuis trente ans ! C’est pourquoi les marges des entreprises après dividendes sont en France les plus basses d’Europe !

Le battage sur la compétitivité est un mensonge. C’est un prétexte pour augmenter les profits. L’essentiel de notre économie souffre d’abord de l’austérité qui contracte l’activité en réduisant l’investissement public et la consommation populaire. Pour lutter contre le chômage, il faut accepter l’idée que c’est le progrès social qui crée l’activité : augmenter les salaires pour relancer l’activité socialement et écologiquement utile, relocaliser les productions, définanciariser l’économie.

Quant aux secteurs soumis à la concurrence internationale, posons les bonnes questions. Pourquoi ne protège-t-on pas nos industries contre le dumping social et écologique ? Pourquoi ne fait-on pas baisser la valeur de l’euro qui pousse Airbus à aller produire en zone dollar ? Pourquoi continue-t-on à tolérer les délocalisations au mépris de toute logique écologique et sociale en France, mais aussi dans les pays à bas coûts ? Poursuivre la course au moins-disant social avec les Allemands, les Roumains ou les Chinois est inepte socialement et économiquement. A qui vendra-t-on nos produits quand il n’y aura en France que des pauvres et des chômeurs ?

LR  : Un récent article de Médiapart rapportait que dans un certain nombre d’entreprises menacées de fermeture (Fralib, PSA, Arcelor-Mittal…), des syndicalistes se prononcent désormais pour leur « nationalisation ». Est-ce que cette idée ne devrait pas être davantage développée par le Front de Gauche, en lien avec les luttes ?

JLM  : Le programme du Front de Gauche, L’humain d’abord, propose d’étendre la propriété publique à de nouveaux secteurs, notamment le secteur bancaire ou l’énergie avec la nationalisation de Total. Mais surtout, nous voulons étendre la propriété sociale. Il faut étudier à chaque fois la forme la plus pertinente : nationalisation, coopérative ouvrière, etc.

Pour cela, nous avons proposé un droit de préemption des salariés sur leur entreprise en cas de vente et un droit de reprise en cas de départ du patron. Et chaque fois que nécessaire, l’Etat doit intervenir pour permettre ce transfert aux salariés par la réquisition, la nationalisation temporaire, et ensuite pour aider l’entreprise via un pôle public bancaire.

Le Parti de Gauche s’est par exemple prononcé pour la nationalisation de Florange ou la réquisition de Fralib et Petroplus. Mais l’expérience montre que la question de la gestion et de la stratégie industrielle ne s’arrête pas à la question de la propriété. Elle doit intégrer le pouvoir des salariés.

Et nous devons aussi réaliser la transition écologique d’un certain nombre de secteurs industriels. La réunion organisée par le Front de gauche pendant la campagne avec des syndicalistes de plusieurs entreprises menacées a montré que cet objectif écologique était un atout pour réindustrialiser. Les salariés sont ceux qui connaissent le mieux la production et l’outil industriel. Ils doivent avoir plus de pouvoir dans les entreprises, qu’elles soient publiques, sociales ou capitalistes.

LR  : Les politiques d’austérité menées en Europe ont donné lieu à des grèves et des manifestations massives, notamment en Grèce et en Espagne. Quelles perspectives pour la France, à cet égard  ?

JLM  : Les peuples grecs, espagnols, portugais luttent avec un immense courage contre l’austérité. La prise de conscience et la mobilisation sont plus avancées qu’en France. Mais l’austérité y est, pour l’instant, plus sauvagement engagée. Voilà le prix pour avoir écouté les appels aux sacrifices des sociaux libéraux ! Dans ces trois pays, les sociaux-libéraux sont responsables de cette politique. Leur discrédit est-il suffisant pour nous conduire au pouvoir ? En France, beaucoup d’électeurs ont cru que cette question pourrait se résoudre sans combat social. C’est le sens de l’élection de Hollande. Aujourd’hui, les consciences évoluent. La confrontation sociale semble inéluctable. Mais il y a beaucoup d’abattement. Mais nous restons une force de référence qui dynamise les nôtres. C’est ce qu’a montré la manifestation du 30 septembre contre le traité. C’est aussi ce que montreront les manifestations du 14 novembre en France. Cette date est une étape importante dans la convergence européenne.

LR  : En Grèce, l’ascension de Syriza au détriment du PASOK est un bouleversement dans la vie politique du pays. En France, le Front de Gauche peut, lui aussi, servir de point de ralliement politique pour ceux qui luttent contre l’austérité. Quels doivent être les axes principaux de notre lutte contre le capitalisme dans les mois à venir ?

JLM  : Les exemples de Syriza et de l’Amérique latine montrent que quand les peuples cherchent une issue, le meilleur est possible. Il n’est pas certain, mais il est possible. De ce point de vue, nous avons des atouts en France. Contrairement à d’autres pays, nous avons créé l’outil de résistance avant que la crise n’entre dans sa phase aigüe. Cet outil, c’est le Front de Gauche. Depuis quatre ans, il existe, se renforce, progresse. A chaque instant, nous devons rassembler, convaincre et mobiliser comme nous le faisons depuis 2009. La campagne présidentielle a permis un élargissement considérable, que ce soit dans la rue à la Bastille, Toulouse et Marseille, mais aussi dans les urnes avec quatre millions de voix. Nous devons poursuivre dans cette voie pour aller vers un véritable front du peuple. Construire ce Front du peuple est notre mission historique.

Pour réussir cet élargissement populaire, le Front de Gauche doit conserver son autonomie par rapport aux sociaux-libéraux. Si nous sommes identifiés de près ou de loin comme complice de la politique d’austérité, nous serons balayés car nous n’aurons plus de raison d’être. J’ajoute que nous ne convaincrons que si nous sommes capables de proposer une alternative radicale mais concrète. Nous devons affirmer sans cesse notre capacité à gouverner, à former, à partir du Front de Gauche, une majorité alternative à gauche.

Sur le plan idéologique enfin, nous devons nous opposer à la dérive austéritaire de l’Union Européenne. Faisons-en un atout et profitons-en pour poser la question de la légitimité du pouvoir de la finance et du patronat. En imposant l’austérité de façon autoritaire, les libéraux et les sociaux-libéraux poussent à faire le lien permanent entre la lutte sociale contre l’austérité et la lutte politique pour affirmer la souveraineté du peuple, dans la Nation mais aussi dans l’entreprise.

23 novembre 2012

PARTI DE GAUCHE - Résolution politique (13 et 14 octobre 2012) et congrès les 22, 23 et 24 mars 2013.

http://www.lepartidegauche.fr/quisommesnous/identite/resolution-politique-13-14-octobre-2012-17472

Résolution politique (13 et 14 octobre 2012)

Vendredi 19 Octobre 2012
 

Résolution adoptée au CN des 13 et 14 octobre

 

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Les majorités de l’Assemblée nationale et du Sénat viennent de ratifier le TSCG. La nouvelle mandature débute sur une voie sans issue. Au mépris du vote des Français, la continuité avec la politique de Sarkozy l’a emporté sur les promesses du changement. Le Premier Ministre J.M. Ayraulta dû reconnaître, après de nombreux mensonges, qu’il s’agissait, exactement comme nous le disions, du texte élaboré au mot près par Merkel et Sarkozy. Le pacte de croissance annexé ne représente aucun apport sérieux en terme d’investissements et aucune orientation n’est donnée sur les priorités et notamment sur les nécessités d’investissements massifs pour la transition énergétique.

La droite ne s’y est pas trompée et a voté la ratification avec enthousiasme. Le refus d’un débat public conclu par un référendum, comme la manière expéditive dont s’est organisée la discussion parlementaire, confirme que l’austérité porte en elle le viol de la démocratie. Une institution austéritaire, le Haut Conseil des finances publiques, non élu, a vu le jour dans le pays de la Révolution Française pour réduire la souveraineté des élus du peuple sur le budget. Cet épilogue désastreux était, hélas, en filigrane dans les premiers mois du nouveau pouvoir.

Pendant qu’il renie ses engagements sur l’amnistie des syndicalistes condamnés et sur une loid’interdiction des licenciements boursiers, François Hollande multiplie les gestes en direction du Medef jusqu’à reprendre son vocabulaire sur la compétitivité et le « coût » du travail. Le patronat a vite compris qu’il pouvait s’engouffrer dans la brèche pour accélérer les plans de licenciements (PSA, Sanofi, ArcelorMittal, ...). Une fois passés les effets de manche d’Arnaud Montebourg, la résistance du gouvernement se limiterait à mendier quelques améliorations des conditions de licenciement des travailleurs.

Au niveau international, François Hollande a tout de suite donné des signes d’allégeance à l’OTAN et à l’accompagnement des conflits menés par l’impérialisme étasunien.

La dette est toujours un prétexte. Le budget 2013, pour respecter la règle des 3% de déficit, organise l’austérité à tous les échelons et dans tous les secteurs, y compris l’éducation et la santé. Les collectivités locales n’échapperont pas à la contrainte austéritaire. Elles assument 70% de l’investissement public. La ministre de la réforme de l’État l’a d’ores et déjà annoncé : les dotations seront gelées en 2013 et devront être baissées de 1,5 milliard d’euro sur les deux exercices budgétaires suivants. Les conséquences seront désastreuses sur les services publics de proximité et le tissu économique local (TPE, PME). Dans ces conditions, la relance des activités caractérisées par leur contenu social et écologique devient d’autant plus impossible.

À l’image des poupées russes, le traité et le budget 2013 s’emboîtent pour dessiner une politique d’austérité qui entraîne le pays tout droit à la récession. Comme pour le traité, le Parti de Gauche s’oppose à cette logique budgétaire. Les chiffres du chômage explosent et la précarité s’étend inexorablement, en particulier chez les jeunes. Parce qu’elles sont déjà les plus précarisées autravail, les femmes sont les premières touchées par cette politique d’austérité généralisée.

Ce contexte de mise en concurrence de tous contre tous favorise les manifestations de racismes et de xénophobie comme en témoignent les évènements de Marseille ou de Lille à l’encontre des Roms. L’action de Manuel Valls, qui continue dans la logique politique d’exclusion des gouvernements précédents, entretient ce climat comme en témoigne la poursuite, médiatisée, du harcèlement des Roms et le refus de régulariser plus de personnes sans papiers. Nous réaffirmons notre volonté de régulariser les sans-papiers afin de régler la situation laissée par la droite. L’expulsion des Roms a été utilisée comme écran de fumée pour empêcher le débat citoyen sur le TSCG alors qu’il fallait réaffirmer leurs droits à la liberté de circuler et de travailler. Il est vrai qu’il est plus facile de s’attaquer à des boucs émissaires que de s’en prendre aux patrons voyous. On mesure là le courage politique !

En fait, en refusant de construire dans l’opinion le rapport des forces contre les oppositions de droite, d’extrême-droite et des forces réactionnaires sur l’ensemble des questions de société et de l’égalité des droits qui ne relèvent pour certaines pas directement des finances du pays, le gouvernement marque également déjà des reculs par rapport aux engagements de campagne de François Hollande. Il en est ainsi du droit de vote et d’éligibilité des résidents étrangers aux élections locales, promesse de plus de 30 ans du PS relayée par des mobilisations citoyennes régulières du temps des gouvernements UMP : le gouvernement refuse d’annoncer un calendrier parlementaire pour faire aboutir la proposition de loi déjà votée en ce sens au Sénat, notamment par les parlementaires du PS et de EÉLV. De même concernant l’égalité des droits pour les personnes LGBT, le gouvernement annonce pour la fin de l’année une loi sur le « mariage pour tou-te-s » et l’adoption, très restrictive et en retrait des promesses de campagne. Elle maintiendra des inégalités en droits selon l’orientation sexuelle des parents et ne permettra pas de garantir une filiation pour l’ensemble des enfants déjà en situation d’homoparentalité. Le gouvernement refuse d’annoncer le moindre calendrier quant au droit au changement d’état-civil en fonction de son identité de genre à l’instar de la loi modèle adoptée cette année en Argentine.

Quant aux prises de position concernant la laïcité, elles ne sont pas moins inquiétantes. M. Valls a défendu lors d’un déplacement à Strasbourg le Concordat: "(…) lorsqu’un système fonctionne, qu’il est compatible avec notre République et notre démocratie, il n’y a pas de raison de le supprimer en prétextant l’exception qu’il représente". En cela, M. Valls défend une organisation de la société à l’opposé d’une conception républicaine et laïque, socle de tout projet d’émancipation citoyenne. Il contribue à enfermer les citoyens dans des particularismes où le religieux sert de compensation face au renoncement politique sur un mode compassionnel qui donne du grain à moudre aux tenants du « choc des civilisations » si cher à Nicolas Sarkozy et au Front National. Ces derniers s’en servent pour alimenter une lecture identitaire des appartenances sociales où la haine de l’autre remplace la lutte des classes. Ces renoncements font malheureusement le lit des droites extrêmes et de l’extrême-droite.

Du côté des questions environnementales, l’enfumage médiatique aura été parfait mais n’aura duré que peu de jours : pas d’annulation des permis d’exploration des huiles et gaz de schiste déjà délivrés, absence de réflexion quant à la sortie du recours aux énergies fossiles dont font partie les gaz de schiste. Une fermeture de Fessenheim (qui devait être immédiate) et qui est maintenant repoussée à 2016, un engagement de diminution de la part du nucléaire de 75% à 50% au rythme du calendrier AREVA / EDF, révèlent la pression des lobbys. Comme l’a montré la conférence environnementale, François Hollande, c’est peu de promesses et déjà beaucoup de reculades ! Dans ce cadre, Europe Écologie Les Verts est bien obligée d’avaler les couleuvres les unes après les autres (Notre Dame des Landes, poursuite de l’EPR, PAC, ligne THT). La catastrophe climatique et les menaces pesant sur l’écosystème sont déjà là (appauvrissement des sols, OGM, extinction des espèces), mais les gouvernants continuent à refuser de remettre en cause les intérêts du capitalisme financier et du productivisme énergivore.

La politique du gouvernement Ayrault est en tous points dans la lignée des politiques sociales libéralesqui, de Schroeder à Zapatero, en passant par Papandréou, ont accompagné le libéralisme avec les résultats catastrophiques que l’on sait. Les résultats du congrès du PS confirment malheureusement la normalisation de ce parti sur le modèle de la gauche démocrate, désormais généralisée à l’Europe entière. La participation a été très faible à l’issue d’un congrès largement dépolitisé. La motion de gauche perd cinq points par rapport au congrès précédent. Elle culmine désormais à 13%. Nous avions diagnostiqué cette évolution du PS, elle explique même en partie la création du PG ; mais c’est la première fois qu’elle s’applique à ce niveau en France, sans complexe et aussi rapidement ; c’est une mauvaise nouvelle. Les dégâts d’une telle politique se voient pourtant déjà en Grèce, Espagne et Portugal avec comme seule conséquence la montée de la récession dans toute l’Europe avec son cortège de chômage et de pauvreté. Cette politique va dans le mur, plus vite même que nous ne l’imaginions.

Face à cette situation, il revient au Front de Gauche d’organiser la solidarité avec les luttes pour éviter que la révolte populaire ne tourne à la résignation, au dégoût de la politique, voire à la tentation de rejeter toutes les forces de gauche. Oui, il est possible de mener une autre politique. Par exemple, face à la destruction de l’outil industriel, nous proposons la nationalisation d’Arcelor-Mittal. Nous démontrons ainsi, que le Front de Gauche, avec son programme « l’Humain d’abord » a cette capacité et peut l’imposer par les luttes et son action dans les institutions.

Dans ce contexte, les quatre millions de voix de Jean-Luc Mélenchon et du Front de Gauche à l’élection présidentielle nous permettent d’aborder la période avec toujours plus de crédibilité. La cohérence du Front de Gauche a été de refuser de participer à un tel gouvernement et de ne pas voter la confiance au premier ministre. Nous avons largement contribué à la défaite de NicolasSarkozy. Nous sommes donc à juste titre les ayants-droits exigeants de la volonté de changement exprimé. Engagés à résister et à porter des propositions de rupture avec la logique capitaliste, nous sommes l’alternative gouvernementale à la politique austéritaire.

Les Estivales, la Fête de l’Humanité, et surtout le formidable succès de la manifestation nationale unitaire du 30 septembre, montrent un Front de Gauche à l’offensive partout. Le souffle citoyen de la campagne présidentielle est toujours là. Le Front de Gauche démontre sa capacité à dynamiser un large front social, associatif et politique contre l’austérité.

Dans une perspective d’élargissement, nous restons évidemment favorables au principe d’adhésion directe au Front de Gauche de toutes et tous les citoyen-nes, militant-e-s du mouvement social et syndical, qui n’envisagent pas aujourd’hui d’intégrer l’une des composantes du Front de Gauche. Nous souhaitons développer les Assemblées Citoyennes et les Fronts Thématiques. Pour ces derniers, nous proposons l’organisation d’une convention nationale. Là où les conditions sont réunies, il est tout à fait envisageable de constituer des comités locaux du Front de Gauche. La manifestation du 30 septembre est un événement qui pourrait se révéler décisif pour la suite. Elle est la plus importante manifestation jamais organisée contre un traité européen. Jamais gouvernement de « gauche » n’avait dû faire face, aussi vite, à une telle mobilisation venue de sa gauche. Mais surtout elle commence à donner à voir le Front du Peuple que revendique de devenir au final le Front de Gauche. C’est essentiel pour la suite.

Elle a également contribué à changer les conditions du débat parlementaire qui s’en est suivi. Elle a permis d’augmenter la pression sur les parlementaires qui ne peuvent ignorer qu’ils ont été élus sur la promesse d’une renégociation du traité. Enfin, elle a accru la légitimité d’un référendum attendu par une majorité de Français.

Cette exigence démocratique renforce l’élan de la manifestation du 18 mars pour l’Assemblée Constituante pour la VIème République. Elle détonne brutalement avec les travaux opaques de la commission Jospin-Bachelot sur la « moralisation de la vie politique » dont les réunions devraient être transmises en direct et qui jette un doute quant à la mise en oeuvre de la proportionnelle aux législatives.

Enfin, cette manifestation survient après des mobilisations monstres dans les pays où la récession sévit déjà. Les peuples ne se laissent pas faire. Ces événements confirment l’inéluctabilité des bouleversements sur le vieux continent. Pourtant, deux issues restent possibles : révolution citoyenne ou solution réactionnaire, lutte des classes ou haine des autres et divisions « ethniques » ? C’est pourquoi le Front de Gauche se doit d’éviter toute assimilation à la politique d’austérité menée. Il lui revient de travailler à une alternative capable de rassembler une majorité de gauche sur une ligne de rupture tant d’un point de vue institutionnel que dans les mobilisations. L’opposition au traité prouve que c’est possible sans attendre 2017. Le vote de certains parlementaires du PS et la décision d’Europe Écologie les Verts contre le traité sont de ce point de vue de bonnes nouvelles. Enfin, la concomitance de mobilisations populaires dans tout le pourtour méditerranéen, véritable Printemps Méditerranéen, est un encouragement. L’internationalisme est une question centrale pour le Parti de Gauche. La compréhension des situations internationales nourrit notre projet politique d’émancipation humaine. Le Parti de Gauche oeuvre à la coordination de ces luttes, à leur mise en réseau et à la solidarité entre elles.

Pour construire et rendre crédible cette alternative, le Parti de Gauche doit continuer de se renforcer. Il a marqué la campagne contre le traité austéritaire par son dynamisme, son imaginationet sa capacité à mener dans un délai si court une campagne d’éducation populaire. Il a joué un rôle essentiel dans la réussite du 30 septembre. C’est la conséquence d’un élargissement militant important et régulier qui a porté nos effectifs à 12000 adhérents. C’est le résultat des apprentissages individuels et collectifs réalisés dans l’action, notamment lors de la présidentielle et des législatives. Il nous faut maintenant continuer à mener de pair la construction du PG et du Front de Gauche (ledynamisme du premier renforçant les chances de succès du second) et le développement du mouvement de résistance à l’austérité avec une attention particulière pour les entreprises, les quartiers populaires et la jeunesse (lycées, universités, jeunes travailleurs, ...).

À celles et ceux qui partagent nos combats, en particulier aux quatre millions d’électeurs de Jean-Luc Mélenchon, nous disons « c’est le moment de prendre parti ». Dans ce but, nous tiendrons des bureaux d’adhésion dans toute la France le samedi 27 octobre à l’occasion d’une journée nationale d’adhésion, que nous voulons annuelle, et nous multiplierons dans les semaines et les mois qui viennent les réunions de formation et d’accueil des nouveaux adhérents.

Le 14 novembre, journée de mobilisation contre l’austérité en Espagne et au Portugal, et en pleine discussion budgétaire, nous organiserons plusieurs meetings dans toute la France pour combattre ces politiques mortifères et populariser nos propositions alternatives.

Les manifestations du 9 octobre ont démontré la détermination face aux plans de licenciements et fermetures d’entreprises (PSA, Sanofi, Petroplus, etc.) qui se multiplient y compris dans des entreprises faisant des profits. Le Parti de Gauche propose aux autres forces du Front de Gauche de lancer une campagne pour l’inscription à l’ordre du jour de l’assemblée de la loi contre les licenciements boursiers votée au Sénat y compris par les sénateurs du PS et déposée à l’assemblée par les députés du Front de Gauche.

Les propositions du Front de Gauche pour un droit de veto suspensif des travailleurs et pour le droit de préemption se révèlent plus que jamais indispensables. Nous devrons aussi lancer une mobilisation pour exiger l’amnistie de tous les syndicalistes et militants associatifs (anti-OGM, paysans contre NDDL ou contre l’EPR, militants RESF ...) condamnés pour des faits de militantisme. Les propositions de loi issues des ateliers législatifs permettront de crédibiliser notre capacité à exercer le pouvoir et à refonder notre démocratie. Nous les proposerons aux parlementaires des groupes du Front de Gauche à l’Assemblée Nationale et au Sénat. Ceux-ci ont un rôle important à jouer. Bien sûr nous tenons compte de leur autonomie par rapport à notre Parti. Cette autonomie signifie que nous sommes nous mêmes libres par rapport à leurs décisions. Elle appelle aussi à renforcer notre dialogue avec les groupes parlementaires sur une base libre, fraternelle et constructive.

Après 4 ans d’existence, le Parti de Gauche est dorénavant reconnu comme une force politique autonome porteuse d’une radicalité concrète, alliant l’écologie à la transformation sociale et à l’idéal républicain. Il est un formidable creuset d’histoires et d’identités politiques qui se renforcent et se complètent les unes les autres. C’est maintenant le moment d’asseoir cette richesse sur un socle théorique ambitieux et partagé. C’est l’objectif des premières assises pour l’éco-socialisme qui auront lieu le 1er décembre et que nous comptons ouvrir aux autres forces du Front de Gauche.

C’est donc un Parti de Gauche renforcé et mobilisé qui tiendra son prochain congrès les 22, 23 et 24 mars 2013.

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7 décembre 2012

JEAN LUC MELENCHON - SON BLOG - le 4 mars 2007 - Airbus du goulag jacobin au paradis libéral

 http://www.jean-luc-melenchon.fr/2007/03/04/airbus-du-goulag-jacobin-au-paradis-liberal/

 mar 07 04

Airbus du goulag jacobin au paradis libéral

 

L'A380, l'avion le plus gros et le plus moderne jamais construit.

Avant de sauter dans l'avion qui me conduit aux funérailles de mon père, je jette un oeil sur ce blog en vue d'y installer la note que j'ai préparée hier. Lire, écrire, travailler sont des réconforts puissants face à la douleur contre laquelle on ne peut rien. Agréable surprise il ya moins de polémiques hors sujet et de parasitage sur cette note que sur tant d'autres. Ca me change aussi des bordées d'injures dont je dois assurer le déblaiement chaque jour. D'un autre côté j'ai été aussi assez content de lire dans la presse les réactions des dirigeants socialistes, et notamment de Ségolène Royal, sur un registre de résistance au plan prévu par EADS. Je pense que c'est important de le constater. En fin de note je parle de la réaction de Sarkozy. On voit bien sur ce dossier la ligne de partage. Je prends le pari que le commentaire verbeux de Sarkozy répétant les refrains fétiches de la résignation néo libérale sur ce dossier aura un retentissement au moins aussi assassin que l'avait été la malheureuse phrase de Lionel Jospin avec les LU à Evry. Je prends le pari que le volontarisme de Ségolène Royal, son étatisme et son appel aux ressources de la puissance publique fut-elle régionale face à l'inertie de l'Etat UMP lui vaudront un très sérieux bonus. A juste titre. Vu de ma tour d'observation, ceci fera davantage que bien des shows télévisés. Bref, je considère que c'est une confirmation d'un possible retour du débat de la présidentielle sur les questions de fond, à belles distances des grotesques pantalonnades qui ont surchargé la scène publique ces derniers temps.Bien mené, bien expliqué, cet épisode de solidarité dans la lutte avec les travailleurs les plus hautement qualifiés pour une des productions industrielles les plus modernes de notre temps, peut faire prendre la colle qui réunit les Français dans les épreuves et faire aller l'énergie dans le bon sens, de droite à gauche, de la résignation bavarde à l'action audacieuse. EADS peut aussi être le procès public du bilan du libéralisme en France.

A présent, je contribue de nouveau à la réflexion et à l'argumentation en produisant une seconde note qui complètera peut-être l'information de mes lecteurs amicaux. Voici donc quelques arguments de plus destinés à étayer les propos que j'ai tenu sur la dégénérescence mercantile d'AIRBUS en EADS.

L'A380 sur les chaînes d'assemblage à Toulouse.

Dès sa naissance en 2000 EADS a revendiqué une identité "d'entreprise de marché" en rupture avec la logique purement industrielle d'Airbus. Ca faisait moderne, non? Jean-Pierre Gaillard, Jean-Marc Sylvestre et les autres griots se tortillaient d'excitation et leur enthousiasme mettait la larme à l'oeil du petit actionnaire d'Euro tunnel. Voyez plutôt: dans l'organigramme stratégique, les fonctions technologiques et productives ont été subordonnées aux fonctions financières et commerciales! C'est le modèle classique que les belles personnes prétentieuses nomment en anglais (langue sacrée pour ce type de sornettes) la "Corporate governance". Aussitôt sous la pression des actionnaires privés, EADS va forcer Airbus à se lancer dans une différenciation commerciale à outrance selon les logiques du marketing universel qui s'appliquent aussi à la production des divers parfums de yaourt et au coloris de montures de lunettes de soleil. Bien sûr, ils y ont ajouté la dose de bobards sans laquelle il n'y a pas de bons bonimenteurs au marché de Brignon Les Bains : délais de livraison à couper le souffle, prix cassés toute l'année, satisfait ou remboursé. Mais il s'agit d'avions, pas de tee-shirt sérigraphiés. Dans l'entreprise cela signifie réduire drastiquement les délais et les coûts de développement des appareils. Sur le plan industriel, très vite la contradiction éclate. D'un côté l'étalement et le report d'une partie des investissements (pour maximiser le profit) et de l'autre la réduction de la durée du temps de mise au point des appareils (qui n'est en principe possible que grâce à un surcroît d'investissements).

C'est cette préférence génétique des actionnaires pour le court terme, contre l'avis des ingénieurs et des chaînes de production, qui va plomber le programme du super porteur A380. Pour maximiser les perspectives de rentabilité, la direction d'EADS va en effet s'engager sur des délais de livraison et des gammes d'options intenables pour la fiabilisation des appareils et leur mise en production. Cette préférence pour le court terme va générer des pénalités de retard colossales. Car pour appâter les clients, les services marketing avaient proposé des contrats hyper alléchants sur les délais. A la fin, il est question d'importantes pertes : 5 milliards d'euros résultant exclusivement de la "corporate governance" c'est a dire de la rapacité des actionnaires.
De même pour le moyen porteur de nouvelle génération (devant remplacer les A330 et A340), c'est la réticence des actionnaires à immobiliser les fonds nécessaires (notamment Lagardère) qui a conduit à des reports successifs de la mise en développement de l'A 350 (jusqu'en 2012), faisant perdre de précieuses années face à Boeing (qui développe le 787) et donc des milliers de commandes.
Ces difficultés montrent que la logique des marchés d'actions rivés au court terme est complètement incompatible avec le développement industriel dans certains secteurs nécessitant des investissements très lourds. Cette question c'est celle qui revient et revienda encore davantage bientôt dans des secteurs comme le nucléaire ou l'hydro-électricité. Quand il faut mettre très très gros au début pour ne toucher que peu à court terme, les actionnaires se défilent et leur main invisible vide les caisses avant de partir. Plus il y a de mains invisibles dans le panier moins il y en a pour le remplir… C'est ça leur magnifique système. Le notre, celui de l'Etat colbertiste, jacobin, totalitaire, centralisateur, inefficace, marchait autremement mieux …

DU TEMPS DU GOULAG JACOBIN

Ces problèmes d'arbitrages financiers n'existaient pas dans l'ancien système du consortium Airbus. Les Etats mettaient à disposition les fonds sous forme "d'avances remboursables" en fonction de ce qu'avaient proposé les développeurs et les ingénieurs.
L'investissement public permettait donc de disposer de sommes colossales. Le remboursement de ces avances pouvait être étalé sur le très long terme. L'Etat y retrouvait son compte. L'Entreprise aussi. Car les bénéfices tirés à terme de la vente des appareils (après remboursement des avances) étaient systématiquement réinvestis dans le développement et la production. L'ennemi public numéro un de l'Etat, la commission et ses marionettes lobbyisées y a mis bon ordre en stigmatisant le système des avances remboursables. Je parle des avances de Etats pas de celles des lobbys… L'OMC aussi a fulmineé diverses malédictions (en entendant ce nom il est de bon ton d'entonner aussitôt des cantiques votifs avec pour refrain: "c'est mieux que rien"). Mais il est très révélateur que les deux premiers projets où Airbus a renoncé à utiliser les avances remboursables soient l'A 380 (utilisation des avances au début du projet en 1993 puis renonciation à les utiliser à partir de 2001) et l'A350 (abandon total du système des avances). La formidable capacité d'accumulation financière publique a permis à Airbus, qui partait de rien en 1972, de conquérir en moins de 30 ans plus 50 % du marché mondial de l'aviation civile.
Un point encore. Ce n'est pas seulement une affaire de gros sous dans tout cela. C'est aussi un résultat technique qui a été rendu possible! Aucun actionnaire privé n'aurait pu consentir les efforts d'investissement comme ceux rendus nécessaires par le développement d'Airbus et les innovations technologiques très coûteuses qui ont été expérimentées. Airbus a en effet révolutionner tous les standards technologiques de l'aviation mondiale. Il a fait passer les avions au système des commandes électriques sur l'A 320. D'ou venait l'idée et la mise au point? De quelles merveilleuses entreprise privée? Aucune. Il s'agit d'un emprunt à l'expérience accumulée sur le Concorde qui a inventé la commande électrique. Airbus a aussi remplacé progressivement les tôles par des matériaux composites plus légers et résistants. Il a introduire les fibres optiques pour les communications. Il repense l'assemblage des avions en passant du traditionnel rivetage au soudage laser. Pour chacune de ces nouveautés, Boeing ne rattrapera le retard que 10 ou 15 ans plus tard. Boeing a récupéré l'acquis sans supporter les risques, faute de pouvoir immobiliser les capitaux indispensables pour effectuer ces bonds technologiques en des temps records. Boeing n'a conservé sa rentabilité qu'en arrivant à réduire les coûts des appareils. Pas avec des performances techniques loin de là! Car pour cela l'astuce a consisté a amortir ses produits sur des durées incroyablement longues (on voit que le long terme a aussi du bon parfois…). Ainsi une partie des composants qui équipent encore les Boeing vendus aujourd'hui ont été conçus dans les années 1950-1960.

Et pour finir dans ce registre archaïque avec un nouveau train de pensées incorrectes, notons que le consortium Airbus a aussi assis sa percée industrielle sur une main d'?uvre à forte productivité par rapport à celle de Boeing. Pourquoi? La qualification y sera longtemps valorisée. Comment? Les gens ont été formés et payés correctement , voila le secret. Et correctement traités dans les périodes de vaches maigres. Ainsi l'Etat aura à c?ur, en particulier sur les sites toulousains, de garantir la continuité des équipes et la transmission des savoirs faire, y compris en périodes de trous d'air des commandes. A plusieurs reprises, l'Etat va ainsi imposer la reconversion partielle des chaînes de production et des personnels, qui furent amenés, entre deux avions, à fabriquer des téléviseurs, des frigos et même des caravanes pour ne pas laisser l'appareil industriel inemployé. Une telle logique de continuité de l'appareil industriel est une obscénité pour des actionnaires privés. Eux mêmes sont une obscénité pour l'aviation.

Actionnaires voyous

Non contents d'avoir déjà freiné le rythme des investissements et pressuré le système de production au point de conduire au retard de l'A380, les actionnaires privés ont aussi commencé à quitter le navire auquel ils avaient directement contribué à faire prendre l'eau.
Bristish Aerospace a d'abord revendu les 20 % qu'elle possédait dans Airbus à EADS qui possède désormais 100 % d'Airbus. C'est un plaisir de faire équipe avec des Anglais de cette sorte. Leur comportement de 51 éme Etats Unis faisant merveille, comme on le sait, chaque fois qu'une difficulté se présente. Les connaisseurs se souviennent du dossier de la fusée européenne qu'ils avaient abandonnée sur injonction des USA aux premiers ratés. Heureusement que là encore l'Etat français, jacobin et innefficace, a réussi à produire des fusées (sans ingénieurs nazis pour les mettre au point comme aux Etats Unis) et à rafler 50 % du marché mondial de lancement de satellites.
Reste que depuis 2000 le socle "d'actionnaires stables" d'EADS n'a cessé de se réduire. Résultat une dispersion anarchique du capital d'EADS sur les marchés financiers. Ainsi en pleine crise sur les retards de l'A380, Lagardère et DaimlerChrysler décident chacun de vendre 7,5 % du capital au printemps 2006. Actionnaires stables? Compte tenu des volumes colossaux d'actions dont la vente est alors annoncée par Lagardère et DaimlerChrysler, leur comportement a directement aggravé le baisse de l'action. Photo de situation actuelle: DaimlerChrysler ayant décidé en février 2006 de vendre une nouvelle tranche de 7,5 % et Largardère envisageant lui aussi de céder de nouvelles actions, le socle d'actionnaires (qui possédait 65 % en 2000) est aujourd'hui réduit à 42,5 %.
Cela fragilise encore davantage EADS! Sa dépendance par rapport au marché boursier est encore plus grande! Et qui peut croire que les acheteurs d'actions a venir sont des mordus d'aviation et de développement des technologies pour dans vingt ans? On connait le résultat. Sans que personne n'est rien vu venir, on a aussi découvert en plein été que la banque publique russe VnechtorgBank avait acquis 5 % du capital d'EADS en ramassant discrètement les actions (dont le cours était alors au plus bas). Et depuis, Poutine lui-même a confirmé que la Russie était intéressée à se renforcer encore dans le capital, ce qu'elle est certainement déjà en train de faire. L'émir du Quatar a aussi annoncé s'intéresser sérieusement à EADS et a dit envisager d'en acquérir une partie du capital via un fonds d'investissement. EADS n'est ainsi pas non plus à l'abri des fonds de pension et autres fonds prédateurs dans la mesure où l'essentiel de son capital est désormais flottant. Qui s'en soucie parmi les partiotes économique de l'UMP? Tout de même! Dans la besace de cette entreprise, il y a tout de même les hélicoptères de combat français, des missiles et ainsi de suite. On notera avec intérêt les remarques grotesques de Sarkozy sur ce dossier qui comme un lapin duracel a aussitôt récité le catéchisme libéral sur le sujet sans un mot pour le savoir faire, le manque de patriotisme des actionnaires privés français ni les risques sur notre indépendance militaire. Mais c'est sans doute parler comme un nationaliste de le dire comme dirait les eurocrates et leurs porte plumes…. Là dessus quand les socialistes (La candidate et le premier secrétaire du Parti) dénoncent la situation, exigent un moratoire et parlent d'un retour de l'Etat dans l'entreprise, ils ont tellement raison que c'est un spectacle hallucinant de voir le nombre de moulins à prières libéraux qui ont encore le front de venir radoter leurs refrains sur "l'état qui n'est pas capable de produire" et ainsi de suite. La bourde suprême a Nicolas Sarkozy qui répond "un moratoire? Ca recommence! c'est plutôt d'un manque de stratégie industrielle que nous souffrons dans l'entreprise" Ah bon? Qu'il est intelligent! Moderne! Novateur! Et comment explique-t-il ce "manque" ce cher petit génie qu'il faut désormais appeler bécassin, lui qui sait repérer un manque de stratégie industrielle plus vite que son petit camarade en UMP Noel Forgeard le naufrageur de l'entreprise et parasite de choc? Que pense monsieur Sarkozy du bilan de la privatisation d'Airbus? Que pense-t-il du bilan de son ami l'homme d'affaires et de presse. Justement : c'est là que le bat blesse. Monsieur Sarkozy ne peut pas penser davantage que ne le supporte l'agence de propagande qui le motorise. N'empêche: je pense qu'un moratoire serait bon non seulement pour l'entreprise Airbus mais aussi pour la boite à réplique toute faite de monsieur Sarkozy.

 

4 janvier 2013

CGT - Jeudi 10 janvier 2013, mobilisation - A Paris devant le MEDEF National ou bien devant le MEDEF à MELUN S et Marne

http://ulcgt-coulommiers.blogspot.fr/2012/12/le-medef-sobstine-exiger-plus-de.html

31 décembre 2012

Le Medef s’obstine à exiger plus de flexibilité

 URGENT      URGENT     URGENT

 Votre intervention est indispensable !

LE CODE DU TRAVAIL EN DANGER

Jeudi 10 janvier 2013, mobilisation

 A Paris devant le MEDEF National à 12h30

 

55, avenue Bosquet – 75007 PARIS – Métro : école militaire

 

 ou bien

 devant le MEDEF à MELUN

 

- le 3 Janvier 2013

10/01. Négociations sur le "droit du travail" : la mobilisation s’impose ! (CGT)

Mots clés : marché du travail , cgt,

Depuis trois mois des négociations sont ouvertes entre les organisations d’employeurs et les syndicats de salariés à la demande du gouvernement pour « sécuriser l’emploi ». Les positions du MEDEF sont à ce point, inacceptables que, pour l’instant, tous les syndicats les ont rejetées. Les négociations reprennent les 10 et 11 janvier 2013.

Lire la suite ci-dessous :

http://www.humanite.fr/fil-rouge/1001.-negociations-sur-le-droit-du-travail-la-mobilisation-simpose-cgt

 

CGT Agenda JANVIER 2013

 Lire lien ci-dessous :

 http://www.cgtparis.fr/spip.php?page=agenda&id_rubrique=2&annee=2011&mois=10

 

 

 



27 janvier 2013

Mariage pour tous : 400.000 manifestants pour l'égalité - le 27 janvier 2013

25 février 2013

P.C.F. devant le Sénat à 14h30 - Le 25 février : Meeting à Paris - P. LAURENT, 27 février - l’amnistie des syndicalistes etc..

Vous êtes plus de 5000 à avoir signé la pétition en soutien à la proposition de loi des députés Front de Gauche portant sur l’amnistie des syndicalistes
Le 27 février, sur l’initiative des sénateurs communistes et républicains, la proposition de loi d’amnistie sociale sera débattue. 
Face à la montée de la criminalisation de l’action syndicale, à la radicalisation des rapports sociaux impulsée par le patronat et à la casse des emplois par la multiplication des plans de licenciements, il est impératif et urgent que les salariés qui portent dans les mouvements sociaux des propositions alternatives disposent de droits et pouvoirs nouveaux dans les entreprises, et puissent exercer leurs activités syndicales  sans être criminaliser comme cela a été trop souvent le cas ces dernières années. La proposition de loi d’amnistie des syndicalistes  permet ainsi de réparer des injustices et de renforcer la capacité des salariés à se défendre. Toute la gauche doit se rassembler pour la gagner.
L'heure est à la mobilisation.
Pour faire résonner cette exigence sociale, plusieurs initiatives sont organisées sur le territoire : 
Le 25 février : 
 
Meeting à Paris, au Théâtre Dejazet  avec Pierre Laurent et des témoignages d’élu-e-s et de militant-e-s, parmi lesquels : Cédric Liechti, secrétaire général CGT Energie de Paris, incriminé en 2009 pour « entrave au travail, occupation illicite de locaux et menaces à l’encontre de cadres de l’entreprise » suite au mouvements de grèves du printemps 2009 d'EDF et GDFSuez, Pierre Tartakowsky, Président de la Ligue des Droits de l'Homme, Pascale Soulard, Ergonome spécialiste du travail et du droit syndical, Bernadette Hetier, co-présidente du MRAP, Gérard Filoche, ancien inspecteur du travail, spécialiste du droit du travail et du salariat.
Rassemblement à Orléans à 17h devant le siège du PS Loiret (boulevard Alexandre Martin à Orléans)
Le 27 février : 
Remise des 5000 signatures récoltées à la préfecture du Puy-de-Dôme, à 11h30, en présence de syndicalistes incriminés pour leur engagement syndical (Michel BEURIER, Michel BOUCHET, …).
Rassemblement devant le Sénat à 14h30
Nous invitons tous les salariés, tous les syndicalistes à venir participer à cette remise de pétition, notamment celles et ceux qui ont pu subir ou qui subissent encore discrimination et criminalisation de leur activité syndicale.
Comptant sur votre présence, recevez cher(e) ami(e), cher(e) camarade mes fraternelles salutations.
Cyril CINEUX, 
Secrétaire départemental de la Fédération PCF du Puy-de-Dôme

--


Parti communiste français
// 2, place du Colonel Fabien
// 75019 Paris
// Site : www.pcf.fr - Email : pcf@pcf.fr - Tel. : 01.40.40.12.12
 

 

6 avril 2013

Il y a un an, Le Front de gauche réunissait déjà 120.000 personnes à La Bastille pour passer à la VIe

 

Le 18 mars 2012 à la Bastille (photo Joël Lumien DR)

Politique - le 5 Avril 2013

Il y a un an, le Front de gauche appelait déjà à la VIe République

En pleine affaire Cahuzac, Jean-Luc Mélenchon a appelé ce vendredi à une grande marche citoyenne le 5 mai prochain, pour un "grand coup de balai", sur cette république monarchique, pourrie par les intérêts financiers. Il y a un an, Le Front de gauche réunissait déjà 120.000 personnes à La Bastille pour passer à la VIe République. Rappel des faits.

 Suiite :

http://www.humanite.fr/politique/il-y-un-le-front-de-gauche-appelait-deja-la-vie-re-519584

 

 

21 mars 2013

Meeting à Bordeaux, en cloture du congrés du PG - Le 24 mars 2013 de 11h00 à 13h00 Parc des expositions de Bordeaux, H

Meeting à Bordeaux, en cloture du congrés du PG

Le dimanche 24 mars 2013 de 11h00 à 13h00

Parc des expositions de Bordeaux, Hall 3

 

Bordeaux - Parc des exposition - Hall 3

Pour celles ou ceux qui ne pourront pas y assister, vous pourrez le regarder en direct sur internet, lien à utliser http://www.dailymotion.com/video/xycp4f_live-congres_news#.UUoKVRmybzM

Ce meeting sera par ailleurs live-tweeté sur le compte Twitter du Parti de Gauche (https://twitter.com/LePG)

Nous sommes notre propre média alors PARTAGEZ et INVITEZ vos ami-e-s !!

 

20 mai 2013

Cactus, le grain de sel de Gérard Filoche.

Social-Eco - le 16 Mai 2013

Cactus

Zéro voix pour Sapin : casse de l’inspection du travail recalée !

Cactus, le grain de sel de Gérard Filoche. Un "plan Sapin" depuis juillet 2012 envisage la disparition des sections d’inspection du travail territoriales et généralistes. Jusque-là, une section était affectée à un territoire délimité et devait contrôler, en moyenne, 3 000 entreprises, 30 000 salariés. Inspecteurs et contrôleurs intervenaient « en opportunité » : c’est-à-dire qu’ils jugeaient eux-mêmes des priorités de leurs dossiers.

Suite :

 

http://www.humanite.fr/social-eco/zero-voix-pour-sapin-casse-de-l-inspection-du-trav-541639

 

 

12 juillet 2013

PÉTITION - Ensemble, défendons nos retraites ! Signez l'appel !DANS L'HUMA DU 12 JUILLET 2013

http://www.humanite.fr/fil-rouge/ensemble-defendons-nos-retraites-signez-lappel-

 

 

- le 12 Juillet 2013

Ensemble, défendons nos retraites ! Signez l'appel !

Mots clés : réforme des retraites,

Lors de la Conférence sociale du 20 juin, François Hollande a annoncé que, dans le cadre de la prochaine réforme des retraites, l’allongement de la durée de cotisation sera « la mesure la plus juste » face à « cette chance formidable qu’est l’allongement de l’espérance de la vie

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Une campagne citoyenne sur les retraites

 

http://www.humanite.fr/politique/une-campagne-citoyenne-sur-les-retraites-545753

 

Politique - le 11 Juillet 2013

 

Retraites

 

 

Mots clés : pcf, npa, attac, égalité hommes femmes, copernic, retraités, fondation copernic, pierre khalfa, réforme des retraites, isabelle de almeida,

 

Mardi après-midi, partis politiques, associations et personnalités ont annoncé le lancement d’une campagne dès maintenant en faveur d’une réforme de progrès pour les salariés.

 .../...

 

http://www.humanite.fr/social-eco/retraites-le-ps-contredit-le-gouvernement-545754

 

 

Le courant d’Emmanuel Maurel, "Maintenant la gauche" considère que le texte comporte « des avancées considérables »

 

Social-Eco - le 11 Juillet 2013

 

Réforme

 

Retraites, le PS contredit le gouvernement

 

Mots clés : pcf, pierre laurent, parti socialiste, retraités, emmanuel maurel, réforme des retraites, financement des retraites, rapport moreau,

 

Le bureau national du PS, avec le soutien de son aile gauche, a adopté, mardi soir, des propositions de réforme des retraites qui prennent quelques distances avec le rapport Moreau, y compris sur les pistes de financement.

 

 

 

 

 

23 septembre 2013

Marie-George Buffet - Pour l’Union, il faut vouloir l’union - Fête de l'huma 2013

- le 18 Septembre 2013

Pour l’Union, il faut vouloir l’union (Marie-George Buffet)

Mots clés : marie-george buffet, municipales 2014,

Lors de la fête de l’Humanité, les exigences du peuple de gauche ont résonné dans les allées

 

Suite :

 

http://www.humanite.fr/fil-rouge/pour-lunion-il-faut-vouloir-lunion-marie-george-buffet

 

27 septembre 2013

Eva Joly a raison, il faut une nouvelle majorité (Gauche Unitaire)

- le 27 Septembre 2013

Eva Joly a raison, il faut une nouvelle majorité (Gauche Unitaire)

Mots clés : gauche unitaire,

Après Noël Mamère, c’est maintenant au tour d’Eva Joly de faire entendre une autre voix écologiste qui ne renonce pas face à la politique d’austérité du gouvernement.

Suite :

http://www.humanite.fr/fil-rouge/eva-joly-a-raison-il-faut-une-nouvelle-majorite-gauche-unitaire



6 août 2013

L'Humanité du 6 aout 2013 - œillères de Moscovici - retraites, l'été du mauvais coup - "Les bêtes aux abois"

Social-Eco - le 6 Août 2013

Rapport du FMI : les œillères de Moscovici

Mots clés : austérité, cgt, fmi, france, pierre moscovici,

Pierre Moscovici s’estime en accord avec le Fonds monétaire international (FMI), qui dans son rapport annuel sur l’économie française, incite la France à ne pas freiner une éventuelle reprise économique par une austérité trop brutale. Mais le ministre de l'Economie passe sous silence toutes les dérives libérales et la casse sociale contenues dans ce rapport.

http://www.humanite.fr/social-eco/rapport-du-fmi-les-oeilleres-de-moscovici-547011

 

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Social-Eco - le 6 Août 2013

Ce mardi dans l'Humanité : retraites, l'été du mauvais coup

Mots clés : l'humanité, retraités,

Augmenter la CSG des retraités pour épargner les revenus financiers ? C'est une des nouvelles pistes distillée au creux de l'été par le gouvernement. Avant de passer sa réforme au pas de charge dès la rentrée. Et les profit du CAC 40 flambent...

 

http://www.humanite.fr/social-eco/ce-mardi-dans-lhumanite-retraites-lete-du-mauvais-547006

 

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Social-Eco - le 6 Août 2013

"Les bêtes aux abois", l'éditorial de Michel Guilloux

Mots clés : nicolas sarkozy, François Hollande, retraités, vendée,

Le contre-pied choisi par le président de la République dans sa stratégie de communication semble dérouter à droite. François Hollande, avant de passer le relais à son premier ministre la semaine prochaine, a choisi ce creux de l’été pour mettre au placard le costume de « re-présidentialisation » et en sortir celui d’un omniprésident si ce n’est celui d’« hyperprésident » laissé par son prédécesseur.

http://www.humanite.fr/social-eco/les-betes-aux-abois-leditorial-de-michel-guilloux-547003

 

 

20 août 2013

Jean-Luc Touly, l’insubmersible - gestion de l'eau

Jean-Luc Touly, l’insubmersible

19 août 2013 |  Par Dan Israel

Dans le domaine de la gestion de l'eau, Jean-Luc Touly est le plus illustre représentant des lanceurs d'alerte. Salarié de Veolia depuis 1976, syndicaliste depuis 1981, il dénonce de l'intérieur les collusions entre les grands marchands d'eau, les syndicats et les élus. Mais il lui aura fallu vingt ans pour se lancer.

 

http://www.mediapart.fr/journal/france/310713/jean-luc-touly-l-insubmersible

 

9782213628233FS

23 août 2013

Martine Billard/refusé sous Sarkozy, nous le refusons encore" -PG/Remue-Méninges - Patrick Le Hyaric/Fête de l'Humanité 2013

 http://www.humanite.fr/

 

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Social-Eco - le 23 Août 2013

universités d'été

Martine Billard "Ce que nous avons refusé sous Sarkozy, nous le refusons encore"

Mots clés : austérité, front de gauche, parti de gauche, syndicats, lionel jospin, entretien, pierre moscovici, martine billard, retraités, universités d'été, Estivales du Front de gauche,

Documents à télécharger : Le programme des Estivales -

Pour Martine Billard, coprésidente du Parti de gauche, les Estivales permettront au Front de gauche de se « mettre en ordre de bataille ».

Quelle est la tonalité de cette rentrée sociale et politique ?

 

http://www.humanite.fr/social-eco/martine-billard-ce-que-nous-avons-refuse-sous-sark-547612

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 Politique - le 22 Août 2013

Jean Luc Mélenchon - Le Parti de gauche entame ses Remue-Méninges

Mots clés : front de gauche, parti de gauche, jean-luc mélenchon, eric coquerel, grenoble, universités d'été, saint-martin-d'hères,

Documents à télécharger : Le programme de remue-méninges et des Estivalles du Front de gauche -

Avant les estivales du Front de gauche, le PG tient à partir d’aujourd’hui sa propre université d’été. La question européenne au cœur.

Après la rentrée remarquée de Jean-Luc Mélenchon dans le Journal du dimanche, où il fustigeait tant Manuel Valls que François Hollande, c’est au tour de sa formation, le Parti de gauche (PG), d’en finir avec la pause estivale. Dès aujourd’hui, et avant que ne s’ouvrent ce week-end les estivales du Front de gauche, les militants pégistes sont attendus à Saint-Martin-d’Hères, près de Grenoble (Isère), pour leur propre université d’été, les Remue-Méninges.

http://www.humanite.fr/politique/le-parti-de-gauche-entame-ses-remue-meninges-547549

 

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Politique - le 22 Août 2013

Fête de l'Humanité 2013

"Une Fête où doit avoir lieu le débat, argument contre argument "

Mots clés : l'humanité, pcf, front de gauche, Patric Le Hyaric, saint-denis, fête de l'Humanité 2013,

Fête de l'Humanité 2013. Mardi soir, Patrick Le Hyaric a appelé à ce que la Fête de l'Humanité soit un « grand rassemblement populaire » contre l’austérité et pour une autre réforme des retraites.

http://www.humanite.fr/politique/patrick-le-hyaric-une-fete-ou-doit-avoir-lieu-le-d-547539

 

18 juin 2013

Blogs 6.0 - Micmousse résiste/"la mayonnaise n'a pas pris , je mets du ketchup épicé" - lundi 17 juin 2013

 

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http://micmousse-resiste.blogspot.fr/

 lundi 17 juin 2013

la mayonnaise n'a pas pris , je mets du ketchup épicé

http://micmousse-resiste.blogspot.fr/2013/06/la-mayonnaise-na-pas-pris-je-mets-du.html

 lundi 17 juin 2013

la mayonnaise n'a pas pris , je mets du ketchup épicé

C'est un billet du Yeti qui me fait réagir Législatives : la mayonnaise Front de gauche ne prend pas 

24 novembre 2013

Martine Billard - PG - Réforme fiscale : A peine annoncée, déjà reportée - 24 Novembre 2013

 

 

Le Parti de Gauche Adhésion Nous soutenir La Gauche par l’exemple Place au peuple !

ÉDITOS

Martine Billard

 

Réforme fiscale: A peine annoncée, déjà reportée

 

 Dimanche 24 Novembre 2013

  Martine Billard, Co-Présidente du Parti de Gauche

- See more at: http://www.lepartidegauche.fr/actualites/edito/reforme-fiscale-peine-annoncee-deja-reportee-25784#sthash.mBENYJTF.dpuf

 Après des mois passés à annoncer par la voix de divers ministres et du président lui-même que le temps de la réforme fiscale était terminé, le 19 novembre le premier ministre a tout d’un coup déclaré qu’il était nécessaire de tout remettre à plat. Une lueur de lucidité ? - See more at: http://www.lepartidegauche.fr/actualites/edito/reforme-fiscale-peine-annoncee-deja-reportee-25784#sthash.mBENYJTF.dpuf

suite :

 ayraultbillarddéfensedroitsentreprisefiscalitéfrançois hollandefront de gauchegouvernementjean-marc ayraultmarchemartine billardparisparti de gaucheréformerichestravail

  http://www.lepartidegauche.fr/actualites/edito/reforme-fiscale-peine-annoncee-deja-reportee-25784

 



 



 



 



 



 



 

17 décembre 2013

L'HUMA - "N’oubliez pas Nelson Mandela", l'éditorial de Jean-Paul Piérot - 17 Décembre 2013

Monde - le 17 Décembre 2013

Editorial Par Jean-Paul Piérot

"N’oubliez pas Nelson Mandela", l'éditorial de Jean-Paul Piérot

Une nouvelle période commence véritablement en Afrique du Sud. Après dix jours de manifestations d’affection et de reconnaissance de tout un peuple pour celui qui symbolise, et ce ne fut pas si fréquent au vingtième siècle, une révolution victorieuse, la nation arc-en-ciel doit en elle-même et en l’absence de Nelson Mandela trouver les ressources politiques et morales pour faire vivre son héritage.

4 février 2014

Ensemble, construisons - 6 février 14/rapport de force favorable au mode du travail (Front des luttes) (FDG)

 

http://www.humanite.fr/fil-rouge/ensemble-construisons-le-6-fevrier-un-rapport-de-force-favorable-au-mode-du-travail-front-des-luttes

 

 

- le 3 Février 2014

 

Ensemble, construisons le 6 février 2014 un rapport de force favorable au mode du travail (Front des luttes)

 

Mots clés : front de gauche, front des luttes,

 

extrait : « Pour ce faire, le FRONT DES LUTTES du FRONT DE GAUCHE soutient la journée d'action interprofessionnelle du 6 février 2014 et appelle les salariés à participer massivement aux grèves et manifestations qui seront décidées dans les entreprises et sur les territoires.

 

La journée du 6 février 2014 doit constituer une étape importante dans l'exigence d'une autre logique, de nouvelles orientations socio-économiques, « 

 

 

 

18 décembre 2013

L'HUMA - Candidature d’Edouard Martin, les syndicats très réservés - 18 Décembre 2013

Politique - le 18 Décembre 2013

Elections européennes

Candidature d’Edouard Martin, les syndicats très réservés

Ce n’est pas tant l’engagement politique d’un syndicaliste qui est critiqué par ses camarades mosellans que le problème de cohérence d’Edouard Martin. Le délégué CFDT de Florange, avant de s’engager au PS, avait vertement condamné le président Hollande, l’accusant notamment de mensonge. Il prendra pourtant la tête de la liste pour les Européennes dans le Grand-Est. 

suite :

http://www.humanite.fr/candidature-d-edouard-martin-les-syndicats-tres-re-555600

19 mars 2014

Ecoutes de Sarkozy : les syndicats de magistrats "abasourdis" - 19 Mars 2014

http://www.humanite.fr/politique/ecoutes-de-sarkozy-les-syndicats-de-magistrats-aba-561349

 Politique - le 19 Mars 2014

Ecoutes de Sarkozy : les syndicats de magistrats "abasourdis"

Mots clés : nicolas sarkozy, Comprendre l’affaire Woerth-Bettencourt, liliane bettencourt, magistrats, écoutes, affaires judiciaires, thierry herzog, gilbert azibert, Union syndicale des magistrats, virginie duval,

Les syndicats de magistrats se disent "abasourdis" ce mercredi par les extraits publiés de conversations entre Nicolas Sarkozy et Me Thierry Herzog, où l'avocat se réjouit de l'aide d'un haut magistrat et qualifie de "bâtards" les juges bordelais chargés de l'affaire Bettencourt.

 http://www.humanite.fr/politique/ecoutes-de-sarkozy-les-syndicats-de-magistrats-aba-561349

25 mars 2014

L'HUMA - Pour le gouvernement, le changement de cap, c'est pas maintenant - SOURDS SOURDS SOURDS et fières/eux

 

http://www.humanite.fr/politique/pour-le-gouvernement-le-changement-de-cap-cest-pas-561686

 "Est-ce que pour autant c'est une raison aujourd'hui d'annoncer un changement? Je ne le crois pas", répond Najat Vallaud-Belkacem (à droite, au côté de Jean-Marc Ayrault et François Hollande)

 Politique - le 24 Mars 2014

 Pour le gouvernement, le changement de cap, c'est pas maintenant

 Mots clés : austérité, parti socialiste, abstention, najat vallaud-belkacem, municipales 2014,

 Pour la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, le gouvernement ne doit pas changer de cap politique, malgré les mauvais résultats pour les candidats socialistes au premier tour des élections municipales.......

http://www.humanite.fr/politique/pour-le-gouvernement-le-changement-de-cap-cest-pas-561686

 

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